L'être manquant est tel un vide sans fond,
Une inexorable chute que rien ne peut amortir,
Une ombre aux lèvres d'un convenant mais pâle sourire,
Un tatouage douloureux à la brûlure d'un tison.
L'être manquant guette d'innombrables nuits,
Tapi dans l'ombre de ma couche détrempée
Des larmes amères qu'il a extirpé,
Jusque l'aube où il s'invite encore à mon âme endolorie.
L'être manquant insuffle et magnifie mes espoirs,
Pour mieux les dérober et piétiner aussitôt.
Mon coeur fébrile et meurtri à ses assauts
S'enfle d'un flot de larmes contenues ô désespoir !
L'être manquant n'a de cesse de me tourmenter,
Lorsque le sursaut de son souvenir me fait frémir
Et que son arrogant silence me voit souffrir.
Je ressens encore la cruauté de sa main qui m'a caressé...
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